Bonne bouffe, art et histoire avec Antonio
Ce lundi, on s’était donné rendez-vous à 10h à la boulangerie, et comme d’habitude, Antonio était en retard. Il m’avait parlé d’une des spécialités du pays, la kiwi pie. Évidemment, manger des spécialités locales, c’est pour moi un très bon programme. Après l’avoir attendu — je n’avais pas pris mon petit-déjeuner et je salivais à l’idée de manger cette tarte aux kiwis —, nous entrons dans la boulangerie au style industriel et moderne. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’une kiwi pie n’est pas une tarte aux kiwis mais une meat pie (tourte salée à la viande). Je savais que les Néo-Zélandais aimaient se surnommer kiwi, mais pas de là à rendre confus le nom de leur spécialité. 10h passées et me voilà donc entrain de manger une tarte à la viande, pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Mais il faut dire qu’elle était très bonne. Un vrai régal. Le ventre désormais bien rempli, direction la galerie d’art d’Auckland. On y découvre l’art maori et des cultures océaniennes, des peintures néo-zélandaises au côté de nom comme Picasso, Matisse ou Derain. La galerie d’art est un très belle écrin pour toutes ses œuvres. Après près de trois heures dans la galerie, nous voilà rassasié du ventre et des yeux. Ne manque plus qu’un peu de nature à Albert Park pour terminer cette journée.
Le lendemain, on s’était à nouveau donné rendez-vous — Antonio était presque à l’heure cette fois — pour aller au musée d’Auckland. La pluie avait été la raison de ce programme. Ce musée est l'un des plus impressionnants que j’aie eu l’occasion de visiter. Il offre une plongée fascinante dans l’histoire de la Nouvelle-Zélande en couvrant une vaste gamme de disciplines : de la géologie aux peintures en passant par les objets ancestraux maoris, l’histoire naturelle et les témoignages des conflits militaires. Chaque exposition permet de mieux comprendre la richesse culturelle et historique du pays, tout en offrant des perspectives uniques sur son évolution à travers les âges. C’est une véritable aventure immersive qui transcende les frontières des savoirs. On y est passé au moins quatre heures, mais on aurait pu y rester plus longtemps. Mais les ventres commençaient à gargouiller. On retourne dans la ville manger de délicieuses spaghetti à la carbonara avec un tiramisu encore plus gros que le plat de pâtes. Décidément en deux jours, on a bien fait un concentré de bonne bouffe, d’art et d’histoire.